Le droit à la réparation, ce n’est pas du bricolage !

Jeudi 7 avril, David Cormand est intervenu en plénière pour soutenir le projet de résolution pour un droit à la résolution, porté par sa collègue écologiste Anna Cavazzini.

Son intervention 👇

« Chère Anna Cavazzini, merci beaucoup, pour ce projet de résolution sur le droit à la réparation. Notre marché unique doit être plus durable pour éviter, bien sûr, le gaspillage, les déchets, protéger la planète et protéger les consommatrices et les consommateurs. Pour cela, il faut sortir d’une société de consommation qui est devenue une société de « consumation ». Le droit à la réparation doit être garanti aux consommatrices et aux consommateurs.

Pour cela, il faut informer les consommatrices et les consommateurs et responsabiliser les entreprises et les fabricants et non pas l’inverse. Cela veut dire un affichage obligatoire sur les produits afin de connaître leur durabilité et leur réparabilité, plus un accès aux pièces détachées. C’est quelque chose qui a été voté ici, dans cette assemblée, il y a deux ans. Autre chose qui a été voté également dans cette assemblée il y a deux ans, c’est l’interdiction de l’obsolescence prématurée des produits, parce que ça a des effets pervers sur la planète, sur les consommatrices et sur les consommateurs. La question qui nous occupe et dont on parle, ce n’est pas une question de bricolage. Réparer, c’est bon pour l’emploi local, pour la souveraineté de l’Union européenne, pour l’économie européenne, pour le portemonnaie des consommatrices et des consommateurs et, évidemment, c’est une bonne chose pour l’environnement et pour le climat.

Je vous remercie. »

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