« Il s’agit désormais d’établir dans la justice une société de sobriété »

La force d’Europe écologie-Les Verts, affirme son secrétaire national, c’est de pouvoir « remplacer la promesse sociale-démocrate qui est devenue intenable ».

Quels sont les enjeux des journées d’été d’Europe écologie-Les Verts (EELV) qui s’ouvrent jeudi 22 août à Toulouse ?

Cette année, on a essayé de réunir encore plus que d’habitude la galaxie écolo. Il y aura moins d’invités politiques au sens traditionnel mais plus d’acteurs concrets du mouvement social écolo. Ce sont les dernières avant notre congrès de novembre. C’est l’occasion pour les militants de s’approprier ce moment de démocratie interne pour réfléchir à nos grandes lignes pour les années à venir.

On voit bien que vous êtes partagés entre ceux qui veulent rester dans un ancrage de gauche et ceux qui veulent s’en éloigner…

On ne cédera pas à l’injonction de se définir par rapport aux autres. L’écologie politique est une offre politique alternative face à la droite et à la gauche de ces dernières décennies. Les alliances ne doivent pas être un préalable mais un débouché de la ligne que l’on se choisit. Quand il s’agira de construire des majorités d’idées, on le fera avec des forces en cohésion avec notre projet, qui n’est pas compatible avec l’extrême droite, la droite conservatrice et la droite libérale.

Qui seront vos partenaires ?

Je n’ai pas envie d’être l’agence de notation écolo. Les périmètres idéologiques des partis existants ne recouvrent plus les courants de pensée actuels. Au sein de tous les partis de gauche, il y a des clivages importants. Notre contribution au débat, ce n’est pas de choisir entre tel ou tel appareil en mutation mais de proposer une ligne claire, celle du paradigme écologiste, et de voir comment on peut reconfigurer une offre lisible autour de cette thématique. Il ne faut pas raisonner de façon figée, par rapport au passé. Il y a deux façons de sublimer ça : à la façon de Macron, en disant que les étiquettes n’existent plus et de les recycler ; et la nôtre, qui n’est pas de noyer cela dans un ventre mou « et de gauche et de droite » ou « ni gauche ni droite ». Au contraire, nous proposons une nouvelle offre très vertébrée, émancipatrice, qui s’appelle l’écologie.

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