L’eurodéputé David Cormand veut que l’Europe nous aide pour réparer nos objets abîmés.

Le Parlement européen a voté mercredi une résolution sur la façon de promouvoir la durabilité grâce à la culture de la réutilisation et de la réparation, le réemploi. Porteur du texte, David Cormand explique à Ouest-France comment l’Union européenne pourrait aider le consommateur à moins jeter, notamment en légiférant contre l’obsolescence des objets, ainsi qu’en facilitant l’accès aux pièces de rechange.

Le but est de permettre aux citoyens des réparations pour leurs objets abîmés plus attrayantes, systématiques et peu coûteuses, que ce soit via des garanties pour les pièces remplacées ou un meilleur accès aux informations relatives à la réparation et à la maintenance. Les eurodéputés demandent aussi à nouveau un système de chargeur universel afin de réduire les déchets électroniques et souhaitent un étiquetage des produits en fonction de leur durabilité (par exemple via un compteur d’usage et des informations claires sur la durée de vie estimée du produit).

Pour le rapporteur français du texte, David Cormand (EELV – Les Verts), il faut permettre au consommateur de pouvoir réparer plus facilement, notamment en imposant aux entreprises de proposer des pièces de rechange facile d’accès.

Que veut dire rendre « un marché unique plus durable pour les entreprises et les consommateurs » ?

Le but est de donner du sens au marché unique européen, qui est le premier marché du monde. À ce titre, on a un certain pouvoir sur les normes de prescription au travers des normes et des standards pour les biens de consommation. On l’a déjà fait pour la sécurité de ces biens.

Là, c’est la question de la durabilité. On souhaite qu’il y ait un affichage obligatoire et uniformisé pour informer les consommateurs de la durabilité de ce qu’ils achètent et du coût environnemental réel.

De plus, le marché du réemploi et de la réparation est une forte source d’emploi en local. Vous ne faites pas réparer votre objet en Chine, mais près de chez vous.

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Europarlamentarci izglasali rezoluciju kojom potrošači imaju pravo na popravak svojih proizvoda

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« Le boulot des laboratoires, c’est de soigner les gens, pas de boursicoter »