David Cormand aux Journées nationales de la réparation
Pour la planète, mieux vaut réparer... Cette pratique encouragée par des militants qui luttent contre l'obsolescence programmée fait de plus en plus d'adeptes. A l’occasion des Journées nationales de la réparation, fin octobre, David Cormand expliquait les bienfaits de la réparation à La Gazette Normandie.
Extraits 👇
Les pratiques des grands-mères qui ravaudaient les chaussettes pourraient – devraient ? - devenir une voie d'avenir. La réparation, « antidote » contre l'obsolescence programmée est devenue le cheval de bataille d'un mouvement militant toujours plus visible dans le débat public : le 20 octobre, à Paris, au siège de la CMA, Chambre des métiers et de l'artisanat, l’association HOP, Halte à l'Obsolescence programmée et Make.org foundation (fond de dotation) donnaient le coup d'envoi de la première édition des Journées nationales de la réparation. Objectif : diffuser une «culture de la réparation » dans la société et faire connaître les solutions existantes.
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Outre à tenter d'embarquer les citoyens, les partisans de la réparation mènent aussi le combat au niveau politique. En France, ils ont contribué à ce que la loi AGEC relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (2020) instaure un « bonus réparation » pour encourager le consommateur et un « indice de réparabilité » des produits pour stimuler les entreprises. Au Parlement européen, David Cormand, député du groupe des Verts, est rapporteur du rapport « Vers un marché unique plus durable pour les entreprises et les consommateurs », pour la commission du Parlement. Pour lui, la « réparabilité » constitue une réponse à de multiples enjeux : écologique, de souveraineté, économique. « On a caricaturé la réparabilité comme une économie de la pauvreté. (…) Elle permettrait à l'Europe d'avoir un modèle compétitif et viable. C'est l'occasion de faire bifurquer une vision de l'économie européenne », estime le député.
A lire sur La Gazette Normandie.