« Sur une planète où les ressources sont finies, la promesse de l’abondance est une promesse intenable. »

Pour Le Monde, Abel Mestre et Julie Carriat interrogent diverses figures de l’écologie politique en France sur leur rapport à la notion de décroissance. A l’occasion de la sortie de son livre, Ce que nous sommes. Repères écologistes, David Cormand y est interrogé.

Extraits 👇

Ancien secrétaire national d’EELV et sorte d’intellectuel organique du parti, David Cormand vient de publier Ce que nous sommes, repères écologistes (Les petits matins, 240 p., 18 euros). L’auteur y prône certes de « sortir du culte de la croissance », mais le mot « décroissance » n’est pas utilisé dans le chapitre consacré à la question. Pourtant, selon lui, cette notion reste « un standard de l’écologie politique ». Il ajoute : « C’est ce qui nous différencie depuis l’origine et nous vaut la critique et de la gauche et de la droite. Pour eux, la croissance, c’est l’accès à l’abondance, et l’abondance, c’est la clé de la liberté. Mais sur une planète où les ressources sont finies, c’est une promesse intenable. »

« C’est ce qui nous différencie depuis l’origine et nous vaut la critique et de la gauche et de la droite. Pour eux, la croissance, c’est l’accès à l’abondance, et l’abondance, c’est la clé de la liberté. Mais sur une planète où les ressources sont finies, c’est une promesse intenable. »


Article à retrouver sur Le Monde (abonnés).

Précédent
Précédent

Pêche au vif : « Il y a une logique à avoir une empathie pour la souffrance animale »