Pourquoi l’Europe investit un milliard d’euros en Normandie

Natif de Mont-Saint-Aignan (76), David Cormand est député européen et siège au sein des Verts/ALE. Il est membre des commissions des Budgets, Marché intérieur et protection des consommateurs. Il est aussi rapporteur permanent des activités de la Banque européenne d’Investissement (BEI). A l’occasion d’un déplacement en Normandie consacré aux fonds européens, il répond aux questions de Paris-Normandie.

L’interview 👇

En quoi consiste l’investissement d’un milliard d’euros de l’Europe en Normandie sur la période 2021-2027 ?

Les principaux dossiers concernent des financements que l’on appelle « FEDER » pour la cohésion territoriale, « FEADER », pour l’agriculture, dont le développement rural avec « LEADER ». Également le « FSE », qui est un fonds social pour la formation par exemple. Ou le fond de transition juste, avec 100 millions pour la Normandie, pour la recherche et le développement de la transition écologique ou la réhabilitation de logements. Derrière ces acronymes rébarbatifs, il y a des projets très concrets et utiles pour les normandes et les Normands.

Quel rôle avez-vous dans ce dossier, en tant qu’eurodéputé et en tant que membre de la commission des budgets ?

En tant que membre de la commission budget, les écologistes veillent à ce que les lignes budgétaires qui contribuent le plus à la protection de l’environnement, à la justice sociale et à l’égalité des territoires qui sont des missions fondamentales de l’union soient non seulement sanctuarisées mais en augmentation. Par ailleurs, je suis la politique de la Banque Européenne d’investissement, qui est la première banque publique d’investissement du monde, pour qu’elle accompagne également nos territoires pour la transition écologique. Elle finance par exemple une part de l’isolation des collèges de l’Eure où le parc éolien offshore au large de Courseulles-sur-Mer.

Vous êtes deux jours sur le terrain, ce vendredi 24 et samedi 25 novembre, dans ce cadre. Pourquoi ?

Je souhaite à la fois voir les usages concrets de ces fonds européens, mais surtout échanger avec les porteuses et porteurs de projets pour que les politiques européennes soient en adéquation avec les besoins des territoires et les personnes qui ont des idées pour innover, protéger et préparer notre région par rapport aux enjeux des temps qui viennent : qu’ils soient écologiques, économiques ou sociaux.


Interview complète à lire sur le site de Paris-Normandie (abonnés).

Précédent
Précédent

Siège du Parlement européen à Strasbourg : un « choix politique, historique, symbolique »

Suivant
Suivant

David Cormand à Rouen pour présenter son livre sur la publicité