La résolution du Parlement « permet à l'UE de peser pour que les armes se taisent »
Jeudi 19 octobre, le Parlement européen a voté une résolution commune sur la situation israëlo-palestinienne. Attaqué par la France Insoumise, David Cormand a rappelé l’importance pour l’Union européenne de parler d’une même voix face au chaos. Libération s’en est fait l’écho.
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Dernier exemple en date : jeudi, une résolution du Parlement européen a encore mis au jour les désaccords, qui semblent avoir moins trait au fond qu'à des questions de vocabulaire voire de postures. Les députés insoumis, qui ne l'ont pas voté, reprochent aux verts et aux socialistes d'avoir approuvé un texte n'appelant pas au « cessez-le-feu ». « Une pause [terme retenu dans la résolution, ndlr] n'est pas le cessezle-feu ni la levée du blocus », a tempêté sur Twitter (renommé X) Jean-Luc Mélenchon. « Une "pause humanitaire" est de fait un cessez-le-feu. Cette formulation, refusée par les Etats-Unis à ce stade, permet à l'UE de peser pour que les armes se taisent. Sans vous… » s'est agacé l'eurodéputé David Cormand, qui accuse ses alliés insoumis de « faire de la sémantique avec le sang des autres ».
Depuis le 7 octobre, la gauche est divisée entre ceux qui qualifient l'attaque du Hamas de «terroriste» et… les insoumis. Ou plutôt, la direction du mouvement, proche de Jean-Luc Mélenchon, qui doit composer avec une fronde de plusieurs personnalités historiques du clan, parmi lesquelles la députée Raquel Garrido. Dimanche sur France Info, elle a encore reproché à Jean-Luc Mélenchon de nuire à son camp «depuis peut-être un an». Moins polémique, François Ruffin trace son sillon en essayant de maintenir l'équilibre entre la dénonciation du Hamas et les « crimes de guerre » dont il accuse Israël.
Article à retrouver sur Libération.
Communiqué de David Cormand réagissant à l’issue du vote.